Les acteurs de la filière laitière usent de différentes méthodes pour accéder à la composition fine du lait. Parmi celles-ci, on citera particulièrement la spectrométrie. Cette technique est réputée pour sa précision et sa facilité de mise en œuvre, des qualités qui ont permis à ce procédé de gagner la faveur des industriels et des producteurs laitiers. Ci-dessous l’essentiel à savoir sur cette approche.
Les atouts de la spectrométrie
La spectrométrie est couramment employée dans les laboratoires d’analyse. Le procédé consiste à exposer un échantillon à un rayon infrarouge. En mesurant les longueurs d’onde auxquelles le prélèvement absorbe le rayonnement, on peut en déduire la composition chimique de la matière organique.
Cette méthode a connu des avancées notables au cours des dix dernières années. Les limites de la spectrométrie dispersive ont poussé les scientifiques à développer de nouvelles techniques. C’est dans ce contexte que la spectrométrie moyen infrarouge moderne a vu le jour. Cette technique préconise l’utilisation d’un spectromètre associée à un système informatique. Cette innovation permet d’atteindre une cadence d’analyse plus élevée. Les équipements dotés de cette technologie répondent davantage aux besoins des industriels et ils trouvent leur place dans l’industrie agroalimentaire.
Hormis cette rapidité dans l’obtention des résultats, ce procédé reste également simple à mettre en œuvre. Les dispositifs derniers cris donnent la possibilité d’automatiser tout le processus. De même, les utilisateurs peuvent sauvegarder les calibrations opérées. Cette fonctionnalité offre un gain de temps inestimable aux personnes chargées du contrôle qualité du lait.
Comment intégrer la spectrométrie dans la chaine de contrôle des produits laitiers ?
Contrairement aux idées reçues, cette technologie n’est pas réservée aux laboratoires d’analyse. En effet, les acteurs de la filière laitière peuvent acquérir une grande variété de spectromètres. Ces derniers sont devenus bien plus simples à employer grâce aux améliorations apportées par les fabricants. Certes, leur utilisation requiert toujours l’intervention d’une personne compétente. Toutefois, les modèles les plus répandus possèdent un panneau de contrôle facile à manipuler. Dans ce contexte, l’adoption de cette technique ne posera aucun problème dans la majorité des cas. Pour faciliter la remontée d’informations, il est conseillé de choisir un analyseur de lait compatible avec le système informatique de l’usine. En l’installant correctement, les responsables pourront archiver et échanger les résultats avec facilité.
Avant d’opter pour un équipement quelconque, les intéressés doivent s’assurer que celui-ci soit homologué par les autorités de contrôle. Cette homologation prouvera la haute précision du spectromètre et atteste qu’il peut être utilisé dans la filière laitière. Dans tous les cas, on privilégiera des appareils aptes à produire des spectres standardisés en temps réel. Cette capacité facilitera grandement l’analyse fine de la composition chimique du lait. En effet, elle évite aux responsables de développer des techniques spécifiques pour l’interprétation des résultats.